ECO change

Le blog du changement industriel

Industrie

La qualité de l’air intérieur industriel

L’air dans les locaux industriels peut être pollué par différents produits chimiques comme le monoxyde de carbone, les hydrocarbures aromatiques polycycliques et les particules fines. Pour minimiser les risques liés à l’intrusion des polluants dans l’environnement intérieur, il est nécessaire de prendre en compte différents facteurs.

Les dangers pour la santé humaine induits par ces polluants peuvent être graves (infections respiratoires et cardiovasculaires) ou chroniques (cancer du poumon). Il est donc essentiel que ces produits soient filtrés avant leur émission vers l’air extérieur. La technologie actuelle permet aujourd’hui de réduire fortement la quantité des agents chimiques présents dans l’environnement industriel.

L’air intérieur a-t-il une importance dans l’industrie ?

Tout à fait. Des études ont prouvé que l’air intérieur peut contenir jusqu’à 1000 fois plus de gaz nocifs que l’air extérieur. C’est pourquoi l’air intérieur est un facteur essentiel à la santé des travailleurs et des clients dans les bâtiments commerciaux. Les spécialistes de la climatisation, comme les installateurs de climatisation, doivent réduire le nombre de particules pour garantir un environnement de travail de qualité. Les particules fines présentes dans l’air peuvent être dangereuses pour la santé humaine, car elles peuvent franchir toutes les barrières respiratoires, pénétrer dans l’environnement intérieur et atteindre le poumon.

Quels sont les risques pour la santé humaine sur le lieu de travail ?

qualité de l'air en industrie

Les particules fines présentes dans l’air peuvent être dangereuses pour la santé humaine, car elles peuvent franchir toutes les barrières respiratoires et atteindre le poumon. Les particules fines présentent dans l’air intérieur peuvent engendrer des allergies, des problèmes respiratoires, des allergies alimentaires et des problèmes de santé mentale. L’exposition aux particules fines peut également aggraver l’asthme et l’hypersensibilité respiratoire (IH) chez les personnes qui en sont déjà atteintes.

Lire :  Traitement de l'air en milieu hospitalier

Les particules fines issues des fumées et des gaz d’échappement, ainsi que la combustion de bois ou de mazout augmentent le risque d’asthme chez les femmes enceintes.

Quelles mesures prises pour améliorer la qualité de l’air intérieur sur les lieux de travail ?

Les mesures mises en œuvre sont diverses : travaux d’isolation thermique et phonique, extraction d’air ambiant, ventilation, climatisation… Comme pour la qualité de l’air extérieur, il convient de prendre en compte la nécessité d’une meilleure coordination entre les différents intervenants (syndicats, employeurs, médecins du travail et médecins du commerce, etc.) pour faire prendre conscience à chacun que ces questions sont vitales.

Les entreprises ont-elles connaissance de la législation en matière de qualité de l’air intérieur ?

Le rôle des médecins du travail est essentiel. Ils doivent rappeler à leurs collègues, employeurs et représentants des salariés que la question de la qualité de l’air intérieur est un enjeu vital pour la santé publique. L’article L.5121-1 du code du travail prévoit le rôle des médecins du travail de l’entreprise, et l’article L.5121-2 impose qu’ils soient associés à la politique de prévention et d’hygiène de l’entreprise. « Au vu de leur formation et de leur expérience, les médecins du travail peuvent apporter un appui technique à l’employeur qui souhaite améliorer la qualité de l’air dans son entreprise », note le Dr Jean-Pierre Martinet, médecin du travail et professeur à l’université Paris-Diderot.