Tout ce qu’il faut savoir sur la qualité de l’air
La qualité de l’air que nous respirons est un sujet qui fait partie des grands enjeux de la société actuelle. En effet, comme vous devez sans doute le savoir, l’air doit être de bonne qualité pour favoriser notre santé et notre bien-être. Dans le cas contraire, il peut être à la base de plusieurs problèmes de santé graves, comme des cancers, des troubles respiratoires, etc. Pour éviter cela, il est primordial de prendre toutes les mesures nécessaires, afin de mesurer la qualité de l’air qui se retrouve dans notre atmosphère. De cette manière, s’il faut mettre en place des solutions et stratégies pour rendre l’air plus sain, ce sera fait dans l’intérêt de tous.
Pourquoi est-il important de mesurer la qualité de l’air ?
Déjà il est important de savoir qu’il existe deux types de pollution de l’air : la pollution atmosphérique et la pollution de l’air intérieur. Dans chaque cas, il est primordial de mettre en place des dispositifs afin de réussir à surveiller continuellement ces deux formes de pollution, car il y va de notre santé. En effet, d’après les études réalisées par l’OMS, il ressort que plus de 2 millions des décès prématurés recensés chaque année dans le monde sont provoqués par la pollution atmosphérique. Aussi, il ressort que la pollution de l’air intérieur fait partie des 5 premiers risques environnementaux liés à la santé publique.
En d’autres termes, la pollution de l’air affecte non seulement la santé et la qualité de vie des hommes, mais elle agit aussi sur l’état de l’environnement. C’est pour toutes ces raisons qu’aujourd’hui, il est primordial de veiller à la qualité de l’air que nous respirons. De cette manière, il sera plus facile de mesurer ses impacts sur notre vie en générale.
Pour mieux comprendre de quoi il retourne, il faut avant tout s’interroger sur ce que signifie réellement la notion de pollution de l’air. A ce niveau, ce qu’il faut savoir, c’est qu’on parle d’air pollué lorsque celui-ci contient des agents et corps étrangers, qui sont nuisibles à l’organisme et à la couche d’ozone. Un air pollué peut donc être composé d’agents chimiques, biologiques et de substances en tout genre. A faible dose, ces composants peuvent être sans danger, mais lorsque leur concentration atteint des niveaux élevés, à ce moment on dit que l’air est pollué et peut alors avoir des effets négatifs sur notre santé et sur l’environnement.
Dans le cas spécifique de la pollution atmosphérique, elle concerne l’émission de plusieurs types de polluants parmi lesquels on retrouve : l’ozone, les oxydes d’azote, le dioxyde de soufre, les particules fines, sans oublier les hydrocarbures volatiles. Dans la catégorie des particules fines, on retrouve d’un côté les PM10, qui sont capables d’atteindre les voies respiratoires, et de l’autre côté, les PM2.5, qui sont encore plus petites et qui peuvent atteindre directement les alvéoles pulmonaires.
D’où viennent tous ces composés qui polluent notre air et nous exposent à toutes sortes de maladies ? Eh bien en réalité, ils ont plusieurs sources. Pour commencer, il faut savoir que les polluants peuvent venir directement de la combustion anthropique. Dans ce cas, l’air est pollué par nos appareils de chauffage, les véhicules et autres engins de transport, et aussi les activités industrielles. Ensuite, l’air peut aussi être pollué par la combustion naturelle, et dans ce cas, la pollution est provoquée par les volcans, les incendies, etc.
C’est en fonction du niveau de concentration de ces composés polluants qu’on peut savoir s’ils sont toxiques ou non. Ils peuvent aussi provoquer des problèmes comme l’irritation des yeux et des vois respiratoires, ou encore des maladies plus graves comme les cancers ou les maladies cardiovasculaires.
En dehors de la pollution atmosphérique qui peut être nuisible, la pollution de l’air intérieur peut aussi causer de graves dégâts, aussi bien sur l’homme que sur l’environnement. Cela signifie qu’il est également important de surveiller la qualité de l’air à l’intérieur des bâtiments. Il est vrai que généralement, dans les locaux qui accueillent des hommes, il est rare de voir les concentrations des polluants dans l’air, excéder les niveaux ou seuils toxiques. Toutefois, il est primordial d’effectuer une veille pour vérifier le niveau de pollution de l’air. Cela vaut aussi bien pour les bâtiments servant d’usines de fabrication que pour les locaux servant de bureaux.
Il faut savoir aussi que même si les seuils ne sont pas atteints, il faut éviter l’exposition prolongée à des polluants, car sur le long terme, les conséquences finiront par se manifester. Il faut donc éviter les agents chimiques, les contaminants biologiques en tout genre, et aussi les poussières dans les espaces confinés. Les sources des composants pouvant provoquer la pollution de l’air intérieur sont nombreuses. Il peut s’agir de : les produits d’entretien, la peinture, la combustion, le verni, les matériaux, les colles, etc. Ces polluants peuvent aussi être regroupés en plusieurs catégories que sont :
- Le formaldéhyde, un composé cancérogène qui se retrouve dans plusieurs produits qu’on utilise au quotidien, et aussi dans les matériaux de construction.
- Les composés organiques volatils ou COV, qui sont généralement les polluants les plus fréquents
- L’ozone, un composé qui se retrouve dans l’air ambiant à cause des appareils comme les photocopieuses, les imprimantes, etc.
- Le dioxyde de carbone que nous rejetons nous-mêmes lorsque nous respirons, et bien d’autres encore.
Il est donc important de trouver des solutions pour empêcher la concentration de ces composés dans l’air que nous respirons. Des appareils et dispositifs peuvent être utilisés à ce niveau, mais la première chose à faire, est de veiller à ce que le bâtiment soit bien aéré et bien ventilé. Comme vous avez pu le voir, l’impact de la qualité de l’air sur notre santé est loin d’être négligeable. Il faut alors mettre en place une surveillance en continu, afin de réaliser les analyses de l’air ambiant pour mesurer la quantité de polluants qui s’y retrouve.
Les conseils de l’ISPIRA sur l’observation, la mesure et la modélisation de la qualité de l’air
L’ISPIRA est le bureau d’étude et de conseil spécialisé en qualité de l’air. Il propose plusieurs méthodes qu’il est possible d’utiliser à l’échelle nationale, afin de réduire de manière considérable, les maladies et décès provoqués par la mauvaise qualité de l’air. Cet organisme vous aide aussi à mieux comprendre les enjeux réglementaires, sanitaires et environnementaux de vos différents projets et entreprises. Il réalise ainsi des mesures pour vous fournir des rapports d’étude avec des analyses et des chiffres concrets sur lesquels vous pourrez vous baser pour votre activité.
L’observation de la qualité de l’air
L’air fait partie des éléments naturels qu’on retrouve dans notre environnement. Il s’agit d’un mélange de gaz invisible que nous aspirons et qui permet à notre organisme de renouveler le sang qui circule dans nos veines. Pour réussir à observer l’air et mesurer sa qualité, il faut avant tout comprendre les variations de l’atmosphère. A ce niveau, les notions qui entrent en ligne de compte sont : l’humidité, la pression, les mouvements et la température.
La mesure de la qualité de l’air
La mesure de la qualité de l’air est un enjeu important de la société actuelle. C’est cela qui permet de savoir si l’air que nous respirons est sain, et s’il ne provoquera pas de conséquences néfastes sur notre santé. Il existe des professionnels qui se spécialisent dans ce domaine, et qui se servent de plusieurs appareils de mesure pour obtenir des résultats concluants. Ces professionnels se servent aussi de plusieurs technologies avancées parmi lesquelles on retrouve : la chimiluminescence, le laser, l’ionisation de flamme, etc.
Pour bien mesurer la qualité de l’air avec ces différents dispositifs, il est important de bien les positionner. Les stations de proximité doivent être proches, tandis que les stations de fonds doivent être loin du trafic. En réalité, tout dépend de la zone à surveiller et du type d’appareil à utiliser pour la mesure de la qualité de l’air.
La modélisation de la qualité de l’air
Lorsqu’on parle de modélisation de la qualité de l’air, cela implique d’utiliser des données réelles dans le but de construire un modèle assez représentatif. Il devient ainsi possible de mieux comprendre et d’anticiper les phénomènes de pollution. Il faut l’ajouter à la mesure, car c’est grâce à la modélisation qu’on peut connaitre le niveau de pollution entre deux stations de mesure.
Aussi, pour simuler et évaluer l’impact réel de la qualité de l’air sur les hommes, c’est la modélisation qu’on utilise. Par conséquent, pour réaliser une bonne modélisation de la qualité de l’air, il faut prendre en compte des facteurs comme : le relief, la vitesse des vents, le trafic, la pression, les conditions météorologiques, etc.
Quels sont les effets de la pollution de l’air sur la santé ?
Les études prouvant les effets indéniables de la pollution de l’air sur notre santé sont désormais légions. Il est donc certain que l’air pollué peut impacter négativement la santé des hommes, et agir également sur l’environnement. Sur la santé précisément, ses effets peuvent être à court et à long terme. Ils sont visibles sur :
- Le système respiratoire
- Le système hormonal
- Le système nerveux
- Le système cardiovasculaire.
- Pour le compte des effets à court terme, on peut citer :
- La bronchite
- Les réactions allergiques
- Les irritations du nez, des yeux et de la gorge
- Les maux de tête et les nausées
- Les crises d’asthme
- Les infections oculaires comme la conjonctivite
- La pneumonie
- Les réactions cutanées comme l’eczéma
- Les difficultés respiratoires, etc.
- En ce qui concerne les effets à long terme, il s’agit plutôt de :
- Le cancer des poumons
- L’atteinte du cerveau et des nerfs
- Les maladies respiratoires chroniques
- L’atteinte des organes internes
- Les maladies cardiovasculaires, etc.
Que faire pour éviter de polluer l’air que nous respirons ?
Si les grands chefs d’entreprise et les propriétaires des usines sont les premiers indexés lorsqu’on parle de pollution de l’air, ce n’est pas pour autant qu’ils sont les seuls coupables. En effet, tous autant que nous sommes, nous contribuons à la pollution de l’air intérieur et atmosphérique, de plusieurs manières différentes. Pour éviter cela, il suffit de changer quelques habitudes, et tous ensemble, nous pourrons assainir l’air que nous respirons. Ainsi, au quotidien, il faudra :
- Éviter d’utiliser des engrais ou des pesticides
- Bien entretenir son installation de chauffage
- Utiliser un appareil performant et labélisé pour le chauffage au bois
- Opter pour la marche, le vélo ou encore les transports en commun, plutôt que l’utilisation d’une voiture.
- Prioriser les produits naturels et labellisés pour l’entretien de son intérieur
- Ne pas bruler de déchets verts, d’autant que cela est même interdit
- Consommer local et utiliser des produits de saison autant que possible.
Il existe aussi des gestes et des habitudes à adopter pour éviter de s’exposer inutilement à la pollution de l’air. Par exemple, il faut éviter de rester dans des espaces réservés aux fumeurs. Bien entendu, dans la mesure du possible, les fumeurs doivent essayer de lutter contre cette addiction, car le tabac est à la base de nombreuses maladies des voies respiratoires. Il faut aussi éviter de s’installer près des usines de fabrication.
Pour les adeptes de jogging ou de marche rapide, éviter de vous entrainer près des autoroutes et pendant les heures de pointe. Vous devez également trouver un moment de la journée pour bien aérer votre logement. Évitez aussi de faire trop d’activités physiques intenses pendant les périodes de pics de pollution, car le sport augmente vos besoins en air. Pour finir, pensez à prendre conseil auprès de votre pharmacien, dès que vous ressentez les premiers symptômes d’irritations ou de problèmes respiratoires. Ce sont des astuces simples qui vous protègent et préservent votre santé, malgré la pollution qui est désormais omniprésente.
Il existe des réglementations et lois précises sur la qualité de l’air que vous devez tous connaitre, que vous soyez travailleur ou chef de projet. Ces lois sont valables pour toute l’Europe, et ont été mises en place suite aux recommandations de l’OMS. Il vous suffit donc de connaitre ces lois, les arrêtés et les décrets qui y sont liés, afin de savoir dans quelle mesure lutter contre la pollution de l’air.